Cinéma

Être étudiant dans les années 70 et 80 signifiait aussi courir les cinémas. A Toulouse, la Cinémathèque offrait des trésors d’Eisenstein, le Rex et l’ABC offraient des festivals de Fellini et de Pasolini, de Bresson et d’Ozou. Cette éducation hors cadre scolaire se poursuivit à Paris dans cette foultitude de salles que Pariscope nous indiquait, du Quartier latin aux Champs Élysées. Le long-métrage et le documentaire m’attiraient alors tout autant. J’ai aimé le cinéma français de Melville, de Bresson, de Resnais comme les westerns américains.
Et après m’en être progressivement éloigné une quinzaine d’années au profit de la musique, je revins au cinéma grâce à mes fonctions d’attaché culturel. Il fallait promouvoir aussi bien les films que la chanson actuels. Ainsi j’eus à gérer des festivals et des salles de cinéma (Dusseldorf, Thessalonique, Athènes, Tanger, Prague) avant de rejoindre la production.